A Tendre, tu m'as protégée...

asdecoeur

A Tendre, tu m'as protégée...

Depuis que tu t'es interposé pour me protéger, tu es le seul avec lequel je me sente en sécurité, mon seul rempart

Contre ce monde hostile, que j'ai redécouvert grâce à toi qui m'as inspiré ces lectures qui ont élevé ma pensée et ma réflexion.

Depuis ce jour, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour te remercier et cette reconnaissance m'a plongée, telle une malédiction,

Dans cette carte du tendre, où l'admiration lui a succédée m'entraînant, tel des rapides, vers l'océan de la passion, qui de moi s'empare.
Depuis lors, je navigue dans la barque de mes rêves, n'ayant à l'esprit que tes mots associés aux rames qui naissent de ton image.

Et mes pensées tournées vers toi se transforment en algues qui me retiennent comme des doutes envers toi sur l'attitude la plus sage.
Depuis lors, mon cœur erre entre les fleuves Reconnaissance et Inclination, s'installant durablement dans le village d'Empressement,

Espérant à chaque seconde, que tu ne te dirigeras pas vers le lac d'Indifference ou vers la mer d'Inimitié, laissant mon cœur en proie

Aux vagues si cruelles car il t'accompagne et te suivra tant que tu accepteras de le protéger et d'en être l'indéniable roi.

Dès que je t'aurai donné ces mots, je n'attendrai rien de plus que la preuve de ton pardon pour celle qui a osé demander ton acquiescement...

Et si désormais tu te refuses à m'accorder tes paroles, je ne pourrais pas oublier celles que tu as dites ou écrites pour mon plaisir,

Et si désormais tu te dérobes à mon regard, je garderai en mémoire tes traits qui peuvent perdre leur rigueur lorsque tu ris,

Et si désormais tu me lâches dans le vide, j'espère que quelqu'un me rattrapera au bord du précipice et qu'il m'offrira ses bras comme abri,

Et si désormais tu abandonnes mon cœur, brisé en morceaux, j'apprendrais, malgré mes souffrances, à survivre sans tes bras, sans tes sourires...

Je me rapproche dangereusement du détroit des trois fleuves dont les cours sont guidés par mes sentiments toujours croissants

Et je suis prête à m'échouer sur les écueils de la mer Dangereuse des passions qui me séparent de ces terres si attractives

Que sont les Terres Inconnues, crées pour les amoureux qui y trouvent peut être le bonheur dans lequel je ne saurai être inactive.

Je ne puis ignorer mes désirs alors que de ma retenue, héritée de la Carthaginoise Didon, tu vas les tissus froissant...

Accepte de pardonner, je t'en supplie, à celle qui ose t'aimer sans ton consentement, toi, le prince qui se dit un plaisantin...

Asdecoeur

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