"C'est la rentrée"

a-laube

Je suis gelé de pensées fatalistes et découragées par ce qui approche. C’est un peu comme l’obligation de se glacer les poumons à chaque respiration quand il fait -20 degrés ; bon d’accord je n’ai jamais connu cette température, mais quand le souvenir de nos bras enlacés me traverse l’esprit, c’est le glaçon dans le coup en sortant du sauna. Un frisson parcourant tout ton dos, une sensation contagieuse, saisissant tout ton corps.  D’ailleurs j’irais bien chercher une deuxième couette, ça doit faire au moins trois heures que je me torture l’esprit. Ça sera pas la même chaleur que nos corps l’un contre l’autre, mais on s’en contentera.

C’est mieux, faut que je dorme maintenant, je me lève demain. Allez, arrête de pensé.

...

Je n’ai vraiment pas envie de recommencer ces semaines à 45heures, ces semaines de 6 jours, ces dimanches où je me couche quand le soleil se lève. Je vais encore m’endormir sur ma table de cours, lutté pour ne pas me faire remarquer par la chef au boulot. Va falloir que je me couche tôt, comme ce soir. Quelle heure en fait ? « Eh merde, autant aller faire le café ! »

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