Chapitre 31 - DÉPART POUR L’ITALIE

suemai

AMOUR, CRIMES, SEXE ET HUMOUR. Elles s’embrassèrent avec une telle émotion, une telle passion, un tel bien-être, que la fin du monde aurait pu se produire dès ce moment.

— Sam, tu me reçois?

— Oui Amber. Je serai à Valentine d'ici deux heures.

— Excellent, nous discuterons de l'offensive contre les Cringos. Nous devons mener Zoey à la clinique pour des examens.

— Comment… Zoey est de retour?

— Oui je te raconterai. Attend-nous au Domguit.

— Bien reçu, Amber, à tout de suite.

***

— Tom, pour la viande de bovins, qu'est-ce que ça donne?

— Excellente production Vanity, lui répond-t-il. Je te livre ça d'ici une heure.

— Merci Tom. — Snypes, Snypes…! Snypes!!!

— Oui, oui Vanity, présent répond-t-il…

— Tu laisses un peu tes fantaisies avec Elitrra, tu vas nous la rendre complètement nympho. Alors je me rends à Valentine, j'en profiterai pour faire les courses. Qu'est-ce que ça dit pour la viande de bovins?

— Ben comme je gère aussi la ferme d'Harry avec Tom, j'ai quelques belles pièces. Si tu me laisses un petit deux heures, j'en aurai davantage.

— Tu mettras Eltirra à contribution, qu'elle s'implique un peu.

— Tu sauras, Vanity reprend Eltirra, que je fais ma part ici. Je demeure toujours membre de l'équipe de surveillance et pour ta réflexion désobligeante, tu aurais pu t'en passer.

— Sans vouloir te froisser, chère Eltirra, on ne te voit guère souvent en mission d'observation. Mais passons. Snypes va t'initier à tuer et dépecer le bovin

— Beurk alors… je peux faire de l'observation plutôt?

— Non, j'ai besoin de vendre nos produits, si tu désires manger, alors tu fais ce que je te dis.

— Stan, pour la farine, où tu en es?

— Oui, oui, Vanity, je… je… j'ai tout moulu. Il ne me reste qu'à remplir les sacs. Une heure tout au plus. Christina et Catarina se proposent de me filer un peu d'aide.

— «Décidément, se dit Vanity, ils ne pensent tous qu'à ça…»

Pendant que Vanity coupait la communication, elle laissa les mains de Fletch se promener sur son corps. Elle devinait son sexe durcit tout contre ses fesses. Il n'en fallait pas plus.

— Allez on monte, mais qu'un petit dix minutes.

*** 

Amber retrouva le soldat à la langue fourchue. Elle lui ordonna de la suivre. Le type semblait nerveux.

— Tu souhaites encore te mesurer? mais cette fois pas de cadeau, je vais te saigner.

— Ce que tu m'énerves. Tu me feras la peau une autre fois. J'ai un petit travail pour toi. T'arrive à jouer la comédie?

— Euh…Ben si… J'ai fait un peu de théâtre au lycée, dit-il d'un air candide

Amber la rigolait en silence. Elle lui expliqua succinctement ce qu'elle désirait. Il se mit à geindre, on aurait dit qu'il se tapait une fille.

— Non ça ne va pas, attend je vais te démarrer et tu suivras la cadence. Montre-moi ta main.

Le soldat obéit. Amber lui empoigna le petit doigt et le lui tordit sans le fracturer. Le gars lâcha un cri, qui ressemblait, à s'y méprendre, au couinement d'un cochon qu'on abat.

— Voilà. C'est ça qu'il me faut, pas des jérémiades de bébé.

— Non mais... tu me l'as broyé mon doigt. T'es folle ou quoi. Comme metteur en scène t'es nulle.

Amber lui en tordit un second. Cette fois le type hurla mais ne répliqua pas. Amber lui fit un sourire.

— Là t'es géant mec. Une solide prestation. Tu ferais fureur sur grand écran.

Comme dans le corbeau et le renard, le mec se donna à fond. Amber lui laissa quelques babioles imitant divers bruits de pinces, de chaines et autres. Puis, elle fit mine de lui saisir un autre doigt. Apeuré, il en chialait et en beuglait.

— Voilà, Amber lui tapotant la joue, tu es au point. Quinze minutes de spectacle et tu te retires dans ta loge. T'oublie pas d'invectiver ton agresseur de temps à autre.

La vedette se sentait aux anges. Il en oubliait sa main endolorie et se projetait déjà comme star de cinéma. Le mot loge l'avait totalement convaincu. «Finalement, il a du talent, se bidonne Amber.» Après quelques minutes, Flech accourut, la chemise à moitié boutonnée, pensant qu'Amber avait débuté sans lui et que Casanova s'en donnait à cœur joie. Lorsqu'il vit le soldat de son unité en pleine séance théâtrale, allant même jusqu'à se fracasser contre les murs, il éclata de rire à s'en étouffer.

— T'arrives vraiment toujours à tes fins, Amber. Ce qu'il est marrant.

— Il le faut bien, Fletch, c'est la première qualité d'un colonel, non?

Amber lui passa la main sur le torse et laissa Fletch, les yeux exorbités, en pleine réflexion méta psychophysique. «Ce qu'elle a les mains douce, pensa-t-il.»

— Ah, j'oubliais Fletch, ajouta-t-elle, revenant sur ses pas, ce qui l'émergea de sa rêverie, tu demandes à un de tes gars de sortir notre comédien d'ici 15 minutes. Surtout qu'il n'omette pas de répéter à plusieurs reprises, le «Cisailleur.» On refait le jeu aux six heures.

— Amber, tu es démoniaque.

— Je sais, et toi je te trouve une belle carrure. À tantôt.

Elle lui refit son magnifique sourire. Voilà qui acheva Fletch définitivement.

*** 

— Amber tu es en ligne?

— Oui, Al…

— J'y serai demain en avant-midi, avec ta liste d'épicerie.

— Je suis fier de toi Al, merci.

— Comment ça fier de moi! C'est quoi ce…

Amber coupa la communication. Al fulminait. Il alla même jusqu'à s'interroger sur la pertinence de travailler avec cette tortionnaire, comme il la dénommât dès lors.

*** 

Vers les 16h, le camion de Vanity se retrouvait rempli à pleine capacité. Zoey apparut dans un jean relax, portant un soutien-gorge et un t-shirt ceinturé, Elle prit place aux cotés de Vanity. Amber récupéra sa moto. Elle invita Fletch à monter derrière. Il devait se cramponner à Amber, ce qui l'obligea à souffrir toutes les tortures du monde.

— Une petite minute Vanity, j'oubliais quelque chose.

Tu fais rapidement, Amber.

— Stan, Stan…! Stan…!!!

— Ou… ou… oui, Amber.

— Tu m'effectues un virement de 100 000 euros à la «Wells Fargo Bank» de Valentine avec mention que je passerai tout encaisser dans les 90 minutes.

— Oui, Amber.

Ils allaient décoller que Christina se précipita retrouver Amber. Elle lui tendit une éprouvette contenant de son sang et une seconde du sperme de Stan.

— Amber, tu te charges du test ADN, je crois qu'il est temps de savoir.

Sur un bisou et un sourire, le convoi se mit en route.

*** 

— Gloria, tu crois sincèrement qu'Eltirra nous écoutera, elle va se fâcher c'est sûr…

— Peut-être, ma douce Lara, mais on ne le saura qu'en lui demandant.

— Gloria?

— Oui…

— Tu peux me le refaire encore, s'il te plait…

*** 

Dès l'arrivée à la clinique, Zoey fut prise en charge. Selon une évaluation rapide, le médecin traitant estima à un peu plus d'une heure le temps nécessaire à une évaluation complète.

— Ça va aller, Zoey, s'inquiète Amber?

— Mais si, rejoignez Sam au Domguit, tout va bien se dérouler. J'ai confiance.

Amber remit à une infirmière les éprouvettes pour l'analyse ADN. On lui fit remarquer que, dans les circonstances, les frais s'avéraient fort élevés. Amber consentit et signa un feuillet de décharge, admettant qu'elle avait sciemment demandé le test à des fins juridiques. Puis, après un gros câlin à Zoey, ils sortirent retrouver Sam.

— Vanity, rendez-vous au Domquit, Je dois passer à la banque. Prenez un verre je ne serai pas longue.

Arrivée à la «Wells Fargo Bank», Amber gara la moto et entra. Il y avait foule. Elle se rendit au comptoir administratif, lorgnée par quelques personnes mécontentes d'attendre.

— Bonjour Mlle, je me nomme Amber Silverston et une somme de 100 000 euros m'aurait été transférée de la banque DCG de la Barbade, seriez-vous assez amiable de vérifier si vous avez reçu le bordereau de transfert.

La responsable la regarda un moment, l'air incrédule et se dirigea vers l'un des ordinateurs. Elle confirma la réception, mais exigeait trois pièces d'identité, afin de valider la transaction. Amber ne possédait que sa carte bleue émise à Fès et son passeport.

— Désolée Mlle, la loi nous oblige à trois pièces d'identité,

— Et alors, si je n'en ai que deux, je fais quoi, lui retourne Amber un peu chatouiller par l'attitude de cette représentante à l'air suffisant?

— Je ne peux que vous répéter ce que je viens à peine de vous préciser.

— «Bordel de merde se dit, Amber», je fais quoi maintenant, madame?

— Bien, c'est à vous de voir.

Sur ces dernières paroles cinq hommes armés entrèrent. Ils braquaient leur winchester en direction de la clientèle.

— Allez tout le monde, au sol et mains derrière le dos.

Amber s'allongea. De toute évidence, il s'agissait de Cringos venant d'une autre région. La foule paniquait comme ça se fait toujours. Les caissiers vidaient les tiroirs caisses et un des cinq types empoigna le responsable, l'incitant, avec violence, à ouvrir le coffre. Amber jaugea la situation. Elle ne portait que ses deux couteaux. Très lentement, tout en surveillant les quatre tueurs répartis aux quatre coins de la pièce, deux à l'avant et deux à l'arrière, elle réussit à s'emparer de ses armes. Ne restait qu'à opérer. Le type tout au fond à sa gauche, lui semblait moins vigilant. Mais, elle devait s'emparer d'une carabine pour éliminer les trois derniers. Donc, logiquement, si elle tuait, en second, le gars se tenant près d'elle, il se retournerait aussitôt. De par la position de ses pieds, sa rotation permettrait à Amber de l'atteindre facilement. Elle se retourna vivement et darda le Cringos, tout au fond, en plein cœur. Puis, roulant sur elle-même, elle en fit autant pour celui à ses cotés. Elle sauta sur la winchester et acheva les deux derniers. Ne restait que le Cringos au coffre, qui n'entendit rien, tenant compte de la structure hermétique du coffre-fort. La foule demeurait toujours paniquée et clouée au sol. Amber se leva, enjamba le comptoir et se rendit au coffre. Elle pointa son arme sur la nuque du braqueur.

— Tu déposes tes jouets tout doucement au sol et tu te me fais face. Je ne répéterai pas.

Le type se retourna sèchement et Amber en perdit son arme. Elle entreprit un corps à corps qui ne dura que quelques secondes. L'homme gisait au sol la nuque brisée.

— Bien, voilà une bonne chose de faite. Désolée de vous importuner Mr. mais Je dois encaisser un montant de 100 000 euros en provenance de la Barbade, votre assistante me dit qu'il me faut trois pièces d'identité, alors que je n'en possède que deux. La transaction serait au nom d'Amber Sylverston. Auriez-vous l'amabilité de m'accommoder.

Le gérant, dévisageant Amber, se rendit à l'ordinateur, vérifia la transaction, la valida, jeta un œil sur les pièces d'identité et remit la somme de 100 000 euros à Amber. Elle le remercia et sortit. Les gens demeuraient toujours étendus au sol.

*** 

— Amber! S'exclame Vanity, je viens tout juste de terminer mes livraisons et mes achats. Tout va pour le mieux, je croyais au pire, j'allais te rejoindre?

— Mais non voyons, qu'un petit détail administratif.

Déjà au loin, on entendait les sirènes de police.

Amber commanda un triple whiskey. La discussion avec Sam fut de courte durée. Elle lui précisa que Fletch dirigerait l'opération conjointement avec lui. Plus de 250 hommes annonça Sam. Malgré le refus des mercenaires à être rémunéré, elle offrit un dédommagement de 700 dollars par mois à chacun d'eux. Sam ne savait quoi répondre. Il constatait de nouveau la générosité d'Amber, et son professionnalisme. La rencontre prit fin rapidement. Il fallait récupérer Zoey au plus vite. Fletch se sentait heureux de travailler avec Sam. Un type qu'il respectait. Amber régla l'addition et ils s'apprêtaient à rejoindre la clinique, lorsqu'elle revint sur ses pas.

— Dis Sam, tu pourrais remettre cette enveloppe à la famille de Floyd. Dire que je ne connais même pas son nom de famille.

— Swarps lui précisa Sam, Floyd Swarps. Et ça contient?

— Cent mille euros pour la famille, un si petit dédommagement pour tout. Tu feras ça pour moi?

— Tu me laisses te câliner un moment Amber, t'es vraiment une chic fille.

— Oui, avec des billets, tout semble si facile.

Sam la prit tout contre lui et l'embrassa à plusieurs reprises sur le front. Fletch observait.

*** 

Zoey sautillait de joie. Le médecin, à l'aide d'un laser de reconstruction des tissus peauciers, avait cicatrisé ce qui restait des lésions. Elle en jouissait pratiquement. Amber s'entretint avec le Dr. et il fut entendu qu'une chirurgie plastique débuterait la semaine suivante. Elle régla la note.

— Tiens Fletch, tu vas conduire. Ce sera davantage dans les règles de l'art pour les membres de ton unité.

Tout heureux, Sam démarra la moto. Ce dont il ne se doutait pas, c'est qu'Amber, toujours aussi imprévisible, lui passa les mains sur le corps tout au long du trajet. Il en attrapa des sueurs.

*** 

Vanity demanda à ce qu'on vide le camion. Elle rapportait fruits, légumes et une quantité de petits délices prisés de tous. Elle refit ses stocks de scotch et planqua tout, se méfiant d'Amber.

On achemina les grains de blé au moulin. Depuis un certain temps, on devait frapper à la porte avant d'entrer.

*** 

Pendant que Vanity et Fletch s'envoyait en l'air, Fletch se posait toujours une multitude de questions.

Amber retira ses vêtements et se lova tout contre Zoey.

— Alors, tu te sens mieux, ma jolie rousse?

— Pourquoi tu fais tout ça pour moi, je ne comprends pas, Amber?

— Zoey, c'est peut-être à moi de décider, tu ne penses pas?

— Je ne comprends jamais rien à tes réponses, Amber.

— Alors, ne pose plus de questions, rigole-t-elle.

— C'est normal que je te désire, autant?

— Rien à faire de la normalité, tu me désires aussi?

— Oh que oui!!! Et pas qu'un peu!!!

— Et bien, je vais être gâtée, rigole Amber.

— Alors qui débute, demande Zoey?

— Que dirais-tu de nous deux?

Elles s'embrassèrent avec une telle émotion, une telle passion, un tel bien-être, que la fin du monde aurait pu se produire dès ce moment.

*** 

— Bonjour Vanity. Alors c'est l'heure du grand départ. Je ne t'avais pas dit, mais tu m'accompagnes.

— Pas vrai Amber, tu vas me faire visiter l'Italie. Je ne suis jamais sortie du Nebraska. Il parait que c'est grandiose le Douvre. Ça me fait envie.

— Euh… il s'agit du Louvres et c'est malheureusement à Paris.

— Alors qu'est-ce que j'emporte, des robes fleuries et du genre cocktail. J'ai quelques maillots saillants, ça ira? Puis, je porte aussi des talons… mais faut pas le dire.

Amber baissa les yeux pour mieux rigoler.

*** 

L'hélicoptère se posa.

— Al!!! Ce que je suis heureuse de te voir!

— Bien… bien… idem pour moi, Amber. Voici les trente hommes demandés, je ne sectionne pas mes unités, des armes «modernes» et quelques petites surprises qui vous seront bien utiles.

— Al tu me sidères. J'avais raison de te faire confiance. Approche.

— «Oh non!!! Se dit Fletch, pas ça…»

Elle lui offrit un baiser suave et langoureux.

— Bien… hum, hum… bien… alors… bien… je com… om… prends… que…que tu es… es… es… sa… a…a…tisfaite…

— Comme si nous avions fait l'amour trois fois en une nuit, Al!

Al en rougissait de partout. Il ne savait s'il devait jouer le coq ou l'autruche. Le baiser d'Amber lui laissait ce petit sucré de tant de hier. Ses hommes le regardaient ébahis. «Que dois-je faire, se demanda-t-il?» Fletch réagit aussitôt.

— Ok les gars, vous retrouvez les autres, ils vous feront le topo.

Les trois unités se dispersèrent immédiatement. Ne restait qu'Al dans l'embarras.

— Alors les…es… badges de… de… voyons… de l'A… I… S… A et les or… ordres… de mi… mi… issions. Voila. C'est bon… on… on!

— T'es un bijou Al. Je suis comblée!

Al reprit aussitôt l'hélicoptère et rentra. Il se fit quelques pincements que pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. Les pilotes se tordaient. Il se félicita du choix de sa nouvelle recrue.

*** 

— Non mais Amber, tu avais besoin d'embrasser Al, je veux dire le colonel, à pleine bouche devant ses hommes?

— Ah… je sens un peu de jalousie là, «se marre Amber»

— No… non… que… que… qu'une  sim… im… im… ple… re...e… marque.

— Tu sauras te débrouiller pour lancer l'offensive?

Fletch acquiesça à plusieurs reprises par hochements de la tête.

— D'accord, Flech on boucle tout et c'est le départ d'ici deux heures. Fais tes adieux à Vanity, elle m'accompagne.

Le visage de Flech tomba net.

*** 

Le vol pour Palerme, avec escale à New-York, n'accusait pas de retard. Amber et Vanity, excitée à tout rompre, s'embarquaient pour l'Italie. Les adieux se firent rapides. Amber fit ses recommandations à Fletch et le prit dans ses bras. Il se remit aussitôt à zézayer.  Eltirra, Christina et Catarina embrasèrent les voyageuses à tour de rôle. Zoey étreignit Amber et pleura, lui recommandant toute la prudence possible. Filippo tenait à être présent.  Il se questionnait toujours sur ce que déciderait Amber. Derniers bisous, derniers sourires. Amber et Vanity disparurent, emportées par le carrousel de voyageurs.

*** 

— Gloria, ça me fait encore envie…

— Mais Lara, tu viens à peine de jouir et à gueuler comme Elitrra

— Je gueule pour vrai, Gloria??? 

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