Conte maléfique
Hervé Lénervé
D'ailleurs, ils ne parlaient que de ça, à la taverne.
« Cela ne peut plus durer ! » Dit le doyen. « Nous devons désigner au sort, un volontaire pour aller voir de quoi, il en retourne. »
Et comme l'on sait que le sort ne s'acharne que les plus faibles, c'est le plus petit, le plus malingre de l'assemblée qui fut désigné.
Il n'en menait pas large, le nabot, quand il vit émergé de la forêt la silouette torturée du château maudit. Il frappa à la porte ferrée et son cœur s'arrêta en entendant un cri inhumain de femme traverser la triste demeure.
Puis, il rentra à la taverne pour rendre compte de sa mission et boire un coup.
« Alors ? » S'exclamèrent les compères.
- Ils m'ont dit de repasser demain, ce serait plus calme.
C'est ainsi, que dans ce petit village, le nabot repassa au château tous les lendemains et les cris ne cessèrent jamais.
Comme quoi, on a beau être nabot, on n'en est pas fou, pour autant.
C'est parce qu'ils ne parlaient pas assez fort que leurs témoignages restèrent muets.
· Il y a 7 mois ·daniel-m
Le lent de nain du nu tel las, à l'allant deux mains au choc au gras...bref le gras, c'est la vie au carré ;0)
· Il y a 7 mois ·flodeau
CQFD ! :o))
· Il y a 7 mois ·Hervé Lénervé
Casser les noisettes ça fait mal !
· Il y a 7 mois ·yl5
Ah, si elle pouvait se casser la voix ! :o))
· Il y a 7 mois ·Hervé Lénervé
Et voilà...
· Il y a 7 mois ·vividecateri
Bé oui, pardi !
· Il y a 7 mois ·Hervé Lénervé
On nabot dire ...
· Il y a 7 mois ·Christophe Hulé
... on nabot faire, on est toujours emmerdé par les voisins. :o))
· Il y a 7 mois ·Hervé Lénervé