De tout et de rien.

Christophe Hulé

Et si nous parlions de tout et de rien, pour les érudits auto-proclamés (enfin pour la plupart ceux qui ont raté le concours) c'est presque un blasphème.

Toute parole doit pouvoir être gravée dans le marbre, être étayée comme il se doit, avec des exemples probants, thèse, antithèse, synthèse et ouverture.

Sinon ce n'est que bruit avec la bouche.

Ceci élimine pas mal de monde, c'est un peu le but recherché.

L'Intelligence Artificielle fait comme même un peu ch… ceux-là.

Faut dire que, quand ils voyagent, ils fuient les pièges à touristes.

Ils s'insurgent quand on a découvert un site rare par la télé, le « dédain suprême » (Higelin).

Certains se paient des voyages organisés pour « péquenauds », ça leur coûte rien et ils sont sûrs d'écraser la concurrence et, au passage, de gâcher les vacances des braves fourmis qui ont mis de côté.

Faire de grands moulinets, se faire pacha, assommer les guides de questions assommantes jusqu'à leur faire douter de leur compétences.

La technique des fiches de synthèse de ceux qui ont raté l'ENA, entre autres, reste l'arme absolue.

Comme les archers anglais contre les arbalètes.

N'importe quel bonimenteur, dont certains se disent de sang royal, peut vous faire croire que vous n'êtes qu'un cancrelat.

Cette engeance n'a jamais, et ne sera jamais éradiquée.

J'ai conscience de m'acharner et de radoter, mais ces cafards ont toujours fait beaucoup de mal.

Le « pople » (prononcé à la Serrault), a toujours brillé par la bêtise qu'on a bien voulu lui prêter.

Y a-t'il eu du progrès depuis les temps obscurs ?

L'avancée technologique a permis de contaminer davantage le plus grand nombre.

Laissons courir les « fakaniouses », c'est bon pour le business , la paix sociale et la politique.

« Mes bien chers frères, mes bien chères sœurs » (de qui vous savez),  allons prêcher dans le désert, « Peace and Love », et toute la panoplie.

La « chienlit » a pas mal amoché le « vieux monde », comme les amerloques appellent l'Europe.

Mais je digresse, je digresse.

Les aristos sentent la naphtaline, comme le « bal des vampires », Versailles n'est plus qu'un souvenir (Souchon, enfin emprunté).

Tik Tok, Instagram, et autres instruments du Diable, dont je serais bien incapable de faire la liste, sont la nouvelle mythologie.

Et gare à ceux qui ne sont pas connectés, car ils ne verront pas Dieu.

Oui mes amis, ça part dans tous les sens.

Mais qu'on me jette la pierre, le présent, et toutes les nébuleuses d'avant, ne s'apparentent-t'il pas au chaos, enfin la soupe universelle qu'on nous sert depuis la nuit des temps (Barjavel).

Mon Dieu, Toi qui nous as mal faits, etc.


A noter que Dieu a pris exemple sur Benoît  XVI pour le Grand Renoncement, ça nous promet un beau bordel.

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