Gulzarama - épisode 256 - lundi 8 octobre

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Résumé

Le petit oiseau

Wictorius ressortit d’une sanisette payante et même pas propre. La révélation d’un plan Anastasia dont il n’avait jamais entendu parlé le plongeait dans un nouveau désarroi. Ainsi le Canard Déchaîné ne serait qu’une pièce d’un puzzle criminel plus vaste encore ? 

Il devait joindre sa sublime secrétaire sur sa ligne privéesexe/drogue/patron

- Angelica ? C’est Wictorius…

- Je le sais bien Patron ! Vous paraissez fatigué…

- Aurais-tu eu vent de l’existence d’un plan Anastasia, du genre complot mondial ? 

- Jamais entendu parlé. Encore une histoire de femme, l’amour vous perdra, Patron !

- Je n’ai pas le cœur à rire… Un oiseau me suit depuis un moment…

- Un oiseau, Patron ? Tout va bien ? Vous devriez quitter São Paulo et rentrez à Rio…

- Non ! C’est ici que tout finira !

Wictorus éteignit son oreille.com et regarda plus attentivement le petit oiseau qui le guettait, perché sur une poubelle pour parapluies jetables en papier. Grâce à son implant je remonte la pente, il parvenait à garder un brin de lucidité. Le volatile semblait naturel et son attitude sans équivoque.

C’est bien Wictorius qu’il précédait depuis un moment. 

- Je n’ai plus de Neuronax 300, mais je vous conseille le tout nouveauAlegria 880 en poudre à sniffer, du bon médicament produit localement ! 

- Trois sachets, alors…Mon cerveau haut de gamme est mal en point

Wictorius laissa repartir la pharmacie ambulante et caché derrière un distributeur de fruits frais se fit du bien. Le volatile cette fois vint se poser sans peur sur son épaule pour n’y rester qu’un instant et s’envoler de nouveau. 

- Où veux m’emmener ? Attends-moi !

Cela le changeait du Canard. Pendant trois heures, Wictorius courut derrière le petit oiseau de toutes les couleurs jusqu’au café littéraire O Grande Pinochet de la Cidade Intelectual.   

La suite demain !

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