la grande pente qui monte qui monte

Astra

En dessous du gris ciel très bas, la grande pente qui monte, i-rré-du-cti-ble-ment, est bordée de chaque côté d'un talus d'épines, où surgissent de façon ré-gu-lière, de gros sapins qui semblent pres-que toucher de leur cime, le ciel gris.

Pour prendre le bus chaque matin, devoir la monter.

Et c'est sans fin, on en bave, et faite que ça se finisse, qu'on s'en aille de cette plaie de ville grise.

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