Le chat sans patte, le retour.

Hervé Lénervé

Pardon j'm'ai gouré dans le titre, c'était le chat à cent pattes, nuance.

De toute façon, l'un comme l'autre, c'est handicapant, même pour un chat.

« Les souris dancent quand le chat sans patte est là.

Les souris se carapapattent quand le chat à cent pattes est là, aussi. »

Mais vous-même, je sais vous nêtes pas des chats, mais quand même, imaginez-vous, pour un instant, avec pas de jambe du tout ou avec 98 jambes de trop ?

C'est dur de choisir ?

Ce qui est sûr, c'est qu'avec cent jambes, pour prendre ses jambes à son coup, ça doit prendre du temps. Nonobstant, on doit courir plus vite qu'avec l'option pas de jambe du tout.

Mais à part ça, avoir cent jambes n'a aucun intérêt, excepté, pour le cordonnier.

Maintenant, pas de jambe du tout, n'est guère plus avantageux pour se déplacer.

Avec les bras, j'imagine. Imaginons-nous, un instant, tel un espèce de ver larvaire rampant sur la moquette de l'ambassade, rien qu'à la force des bras et quelques reptations obscènes des reins. Heureusement que ce n'était que pour un instant et on n'a pas parlé des escaliers.

Donc, moralité :

Cent pattes ou sans patte.

Il faut choisir, on ne peut pas avoir les deux.

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