Le monde

guegueette

Faites vos jeux, le monde est partis en couille.  La vie est-elle passionnante? Vous avez un besoin? Quelqu'un le comble. Vous avez une envie? Quelqu'un la comble. Vous avez un désir? Quelqu'un le comble. Et ce, telle qu'elle soit. 


Dans les heures sombres nous pensons au mal et le mal arrive encore plus. Et quand l'on pense à du bien, le bien arrive. Hélas, ce n'est jamais de longue durée. Tout est une question de tempérance, il parait.


Et puis en plus, la morale s'en bas les couilles. Nous avons étés élevés dociles, ou pas assez c'est selon. La première chose que l'on apprend à la naissance, c'est la souffrance. Et lorsque nos corps s'éteignent, c'est la souffrance. 

Ah, et puis il y a toutes ces manipulations qui tournent autour de nous depuis toujours. Car l'homme se dresse. L'être humain, pas forcément sa queue. (Gniiiii). Ah, et puis on délégue toujours aux autres, parait que c'est une question de garder des forces, de faire participer, d'unir.


Souvent, je regarde la Lune et je me dis, mais qu'est ce que tout se bordel? 

Alors je pense et je pense, j'ai l'esprit de contradiction parfois alors c'est compliqué. Et j'observe l'œuvre de la vie, de ce monde, de ce qui nous entoure. Et je pense à mon vécu, et c'est encore pire. L'on se console comme l'on peut, en se disant qu'il y a toujours pire que soit. Puis finalement l'on en déduit qu'il y a toujours mieux. Alors l'on se dit qu'il faudrait que ce soit mieux. 

Puis l'on tente, puis l'on avance et puis finalement, on recule. 
Avoir un objectif et s'y tenir. Oui mais c'est compliqué. 
Alors parfois je monte haut et je crie de l'intérieur. Et puis souvent je descend en bas et je crie de l'intérieur aussi. 

Puis j'attends. 
Il se passe toujours quelque chose, de bon ou mauvais. 

Certains dirons qu'il faut prôner l'amour, le bien. Certains dirons qu'il faut prôner le mal, l'amour. Tout dépend de là où l'on se place et de quelle façon l'on voit les choses. 

Au final j'ai parfois l'impression que la vie est punitive. Comme si nous étions sortis de la mort pour revenir en vie et pour continuer, inlassablement. 

J'aime à rêver, comme beaucoup. Sa console. Sa aide à faire face. Mais que faire dans une société ou l'on vous fait croire que vous avez le choix, alors que les simples mots que l'on utilise pour vous parler sont finement étudiés à ce que vous avez appris? Combien d'intelligent nous dictent, alors qu'ils n'ont fait que apprendre « par cœur » ce qui leur a été appris? Combien sont ceux qui ont étés mis de cotés, blâmés, fouettés, rejetés, torturés, pour ne pas avoir suivis? 

La loi du plus fort, toujours. Et le faible se range toujours derrière le plus fort, pour devenir à son tour fort. Mais le fort connaissant le faible, qu'il estime comme tel et comme il s'estime lui même, a les moyens de donner et de reprendre. 

Bienvenue sur Terre. 

Alors grondent les volcans, grondent les Cieux et les Enfers, attrapant à la volée leur prochains soldats. Pendant ce temps, tout se goupille. 

L'un souffre, l'autre s'en nourrit. Heureux celui qui ne se rend pas compte, car au moins, il ne s'en sent pas diminué. 

Je me rappelle un jour ou je me suis réveillée et je pense que j'étais « moi ». 

Et j'ai paniqué. 

J'avançais, aveugle, dans le monde qui m'entourait. Je n'en était pas heureuse pour autant. Maintenant, j'avance, bien réveillée et je me dis que j'ai été bête d'être aveugle. Et puis, maintenant je n'avance plus car je suis trop réveillée et qu'il faut parfois faire l'aveugle.


Hélas, j'pense pas que ça ira mieux dans le monde. Alors on se conseille, on se console. Chacun à son échelle. 

Vivre coûte cher. Mourrir, aussi. 

Mais allons, serein, jusqu'à jugement dernier. De toute façon, les Ténèbres, pas ceux qui nous sont propres, eux, on déjà « réglés la question ». 

Puis que font les « autorités » qui les éloignent, à défaut de pouvoir faire autre chose? Combien sont-ils vraiment à œuvrer dans cette voie? Combien était-ils, avant que tout partent en couille? Où sont-ils, ceux qui n'ont pas étés totalement corrompus? 

Mouai. J'en ai marre. Mais bon, hein, restons en vie. 

Puis de toute façon, donnons de l'espoir, si l'on peut. 


On en apprend tout les jours, sur toute chose. Mais quand l'on en sait trop, c'est dangereux. 

Alors restons « fous ». 


Signaler ce texte