les chattes

Jaap De Boer

Quand Amélie entra au bar du Frelon Argenté elle avait envie de boire et d’oublier. Oublier la vie, oublier son job guère épanouissant - vendeuse de chaussures dans une grande surface - mais surtout, elle voulait oublier Joe, ses combines et ses infidélités.

Il l’avait quittée.
- Une fois de plus - lui disaient ses amies. Pour une traînée du XII ème arrondissement de Paris dont le nom ressemblait plus à une publicité pour pâte dentifrice que celui que l’on voit habituellement sur une pièce d’identité. Mais cette fois-ci, elle ne lui pardonnerait pas et n’accepterait pour rien au monde qu’il revienne dans sa vie et dans son lit.

Le bar était sombre et de petites lumières tamisées lui offraient une ambiance feutrée et très british. Les tables étaient en bois d’acajou massif et les fauteuils en cuir craquelé lie de vin. Ils étaient tous occupés et Amélie se dirigea vers le comptoir. Elle grimpa sur un tabouret trop haut pour elle - à peine 1m55 avec ses talons aiguilles - et du relever sa courte jupe pour s’y installer confortablement. Quelques regards masculins vicieux scrutèrent ses jolies jambes mais elles les négligea. Le serveur était rougeaud mais très classe. Elle lui commanda une coupe de champagne et écouta la musique en fond sonore pendant qu’il la servait.

- “Take Five” de Dave Bruebeck, pensa-t-elle machinalement en rythmant la musique de ses doigts sur le comptoir d’étain.

La trentaine à peine, Amélie était plutôt jolie. Sa silhouette éthérée, sa chevelure blonde décolorée coupée à la Louise Brooks lui dégageait sa  nuque et arrondissait son visage un peu mince. Ses grands yeux vert émeraude surtout retenaient l’attention. Amélie était en fait charmante et pleine de joie de vivre. Ce n’eut été du rimmel noir qui avait coulé personne n’aurait pu croire qu’elle avait pleuré l’après-midi entière. Gainée dans sa petite jupe de satin noir, elle portait des bas résilles à bon marché et un perfecto en cuir, unique cadeau de Joe, dont elle avait appris plus tard qu’il s’agissait en fait d’un oubli d’une de ses conquêtes d’une nuit.
Le champagne était agréable et pétillant à souhait. Elle pivota  sur son tabouret et observa nonchalamment  les gens autour d’elle. Bien qu’en plein quartier de l’Etoile il ne ressemblait guère à cette faune parisienne qu’on trouvait dans les boites à la mode s’abrutissant  aux sons hystériques d’une musique techno pour abruti décadent et se goinfrant d’ecstasy pour pallier à une sexualité defficiente et émoussée

Non il régnait dans ce piano bar une certaine tranquillité bien agréable .
Amélie observa plus attentivement le couple sur sa gauche. A leur mine elle sut qu’elle assistait à une rupture. Elle soupira.
A coté d’eux un groupe de jeunes gens d’à peine vingt ans fêtaient une promotion tout en commentant avec moult détails leurs ambitions et projets.
-”Comme ils sont jeunes !” pensa la jeune  fille désabusée.
Elle continua à dévisager les clients et croisa le regard sombre d’une jeune femme qui l’observait. Elle fut gênée de son acuité et porta son attention ailleurs, vers sa coupe que le serveur lui tendait. En face, un grand miroir à la décoration chargée art déco lui renvoya l’image de la jeune femme. Elle était accompagnée d’une autre aussi jolie qu’elle et toutes les deux consommaient un whisky. La première, les yeux sombres et la chevelure de lionne, était vêtue de cuir noir et d’un collier clouté qui ressemblait à celui d’un chien. De grandes boucles d’oreilles encadraient son visage hautain, froid, mais sensuel malgré tout.
Sa voisine était rousse et portait ses cheveux cintrés dans un chignon similaire à ces caryatides hellènes. Elle portait un body vert, très transparent, et échancré sur une poitrine fort généreuse. Une main était posée sur la table et Amélie constata, gênée, que la seconde caressait doucement la cuisse de son amie.
Elle voulut porter son attention ailleurs, sur cet homme seul, la quarantaine usée, qui lisait un journal boursier, mais elle ne put s’empêcher de revenir aux deux jeunes femmes.
Celle aux cheveux bruns l’observait toujours d’un air effronté. Elle avait écarté les cuisses et son amie glissait maintenant ses doigts curieux sous un slip de dentelle qu'Amélie devina rouge et très enfoncé dans les chairs féminines. Troublée, presque excitée, elle eut soudain très chaud et souhaita se rafraîchir. Les toilettes étaient d’une propreté impeccable et sentaient le chèvrefeuille et la menthe. Au lavabo, elle recueillit de l’eau qu’elle se passa sur le visage brûlant. Elle jeta sa tête en arrière et ferma les yeux un instant. Elle ne fut pas surprise quand elle les rouvrit de constater que les deux sulfureuses créatures l’avaient suivie et se tenaient derrière elle, mi-silencieuses, mi-amusées. Décontenancée, elle ne proféra pourtant pas un mot, mais elle sentit son cœur battre dans sa poitrine quand la blonde incendiaire passa sa langue sur ses lèvres cramoisies et lui frôla le cou et le visage de sa main qui caressait encore quelques secondes auparavant l’intimité humide de sa complice.
Amélie, un peu soûle, s’imprégna du parfum encore présent sur les doigts.  Elle  avait envie de fuir cet endroit. elle avait envie de gifler  cette inconnue, lui cracher sa haine et son dégout. Lui dire qu’elle détestait les lesbiennes. elle n’en fit rien et ouvrit sa bouche quand des doigts voulurent s’y engouffrer. La blonde fit un clin d’œil à sa complice et s’agenouilla devant Amélie hébétée qui n’osait plus rien tenter.
-”  A toi, Priscillia “, murmura-t-elle d’une voix rauque de chatte en chaleur.
La jeune femme brune saisit le visage de la pauvre Amélie qui sentit des yeux noirs la pénètre profondément en même temps qu’une langue douce à la saveur de whisky s’engouffrait entre ses dents dans un baiser passionné et mouillé. leur langue se mélangèrent, leurs dents s’entrechoquèrent et la salive coula sur leurs lèvres en se mélangeant aux deux rouges à lèvres qui ne formait plus qu’une seule et torride couleur. Elle sentit sa culotte se déchirer et un souffle chaud sur son pubis. jamais elle n’aurait imaginé prendre autant de plaisir entre deux femmes qu’elle ne connaissait pas il y’ a encore deux minutes.
-” Je... parvint-elle à balbutier entre deux baisers.
elle posait ses mains sur ses vicieuses dispensatrice de plaisir: la chevelure blonde de l’une, les seins épais et fermes comme des melons trop murs de l’autre. elle humait des parfums envoûtants qu’elle reconnut comme Organza et poison . ses yeux parfois s’ouvraient sous ses paupières alourdies par l’extase et l’alcool. des doigts venaient de s’engouffrer dans sa vulve inondée et bougeait dans un rythme de plus en plus rapide. elle sentit l’ongle de  la jeune blonde la déchirer tout  au fond d’elle, mais quand elle voulut gémir Priscillia lui mordit douloureusement la langue. Elle protesta vivement et ses mains repoussèrent les jeunes femmes d’un coup. il y’ eut un silence de mort ou toutes trois s’observèrent comme des panthères. Le tableau immobile des trois protagonistes étaient baigné par les lumières crues  des néons et le tout était baigné par les bruits feutrés de la salle tout à coté. Priscillia, la première bougea. elle était belle à croquer. elle glissa doucement sa main sous sa jupe et  entreprit de la dégrafer. Un bouton, deux puis trois. la jupette coula  le long de ses chevilles fines. elle portait un string vert et des bas noirs en soie qui avaient du coûter relativement chers.
- “ Myosotis, s’adressa-t-elle à son amie, caresse-moi, s’il te plaît”
Personne ne sut réellement ce qui se passa dans la tête d’Amélie, mais ce fut elle qui s’avança soudainement et  vint masturber Priscillia qui ne dit rien et regardait Myosotis droit dans les yeux d’un air de défi et de contentement. Ses paupières se fermèrent un peu plus alors que la pénétration devenait plus intense. les trois femmes se touchèrent et se collèrent l’une à l’autre comme si leur vie en dépendait. elles fusionnaient dans une débauche de sens féminin qu’aucun homme ne pouvait comprendre sans longue réflexion.
Et puis soudain, des pas et la porte qui s’ouvre brutalement. toutes trois sont surprises, mais seule Amélie tente de se réajuster dans sa mis pour le moins scabreuse; elle a reconnu le nouvel arrivant comme étant l’homme qui lisait la revue économique; lui gêné, ne sait quoi penser. il regarde la porte et réalise que les toilettes ne sont ni hommes ni femmes, il ne s’est pas trompé. Il sourit béatement et montre la salle derrière lui en bafouillant des excuses incompréhensibles. Ses yeux ne peuvent se détacher des cuisses offertes, des fesses pleines et des mains hasardeuses et vicieuses qui montaient à l’assaut de corps en pleine effervescence lubrique. il ne s’attendait vraiment pas à cela. il recule d’un pas, et tente de s’excuser. Priscillia et Myosotis se regardent. leurs yeux reflètent le stupre et la perversion. Lui pousse la porte en marchant à reculons. Amélie, comme hypnotisée, se rend compte qu’elle a encore la main qui bouge dans son slip.
-” Je.. Je ne voulais pas vous... murmure-t-il.
-” Je, je reviendrais plus tard...
-” Attends ! lui ordonne Myosotis qui se dirige vers lui. ses bottes de cuir noir crisse sur le carrelage brillant et ses cheveux comme ses hanches ondulent exagérément au rythme  de sa démarche féline qui ressemble d’avantage à une danse exotique qu’un déplacement d’un point à un autre. Elle ne dit pas un seul mot mais arrivé devant le nouveau venu elle lui caressa un instant le menton et son regard se porta sur la bosse qu’avait du mal à masquer un pantalon trop ajusté. elle sourit de ses dents de carnassière et saisit soudainement la braguette et la descendit sans obtenir de refus de la part de son propriétaire abasourdi mais inerte.
Elle se retourne pour contempler le couple que forme Amélie et Priscillia. Par jeu elle se met à masturber délicatement la verge du quadragénaire tout en dévisageant son amie. Elle cligne un de ses yeux, mais ce n’est pas une œillade coquine, non Amélie a senti autre chose dans ce geste. Myosotis s’est accroupie, jambes écartées devant le sexe qui bien que n’en menant pas large offre une semi rigidité.
-” Regarde comme je vais le faire grossir”
puis s’adressant à l’homme stupéfait.
-” Quel est ton nom, lui demanda-t-elle en infligeant à sa victime des va et vient presque insupportables.
-” Edouard, bredouilla-t-il... Je, oh, continuez...
Myosotis devint agressive et serra le sexe douloureusement.
-” Ecoute moi bien, si tu dis un mot, si tu profères un son; j’arrête tout et tu dégages. par contre si tu te montres gentil et silencieux, tu auras un beau petit cadeau. Si tu es d’accord, tu hoches la tête mais tu la ferme !
Elle engloutit voracement le phallus qui sous la caresse baveuse se mit à gonfler et déformer la joue de Myosotis tant elle se l’enfonça loin dans la gorge.
Amélie, comme hypnotisée regardait le spectacle comme s’il ne s’agissait que d’un film d’où elle n’était que spectatrice:
Le gland turgescent de désir, les lèvres baveuses et rouges de bâton à lèvres, les ongles s’enfonçant sans douceur dans la hampe du sexe, tout cela était un film.
Elle prit conscience de tout cela au moment où un verre dans la salle du bar se brisa sur le carrelage entraînant un fou rire général. Ses pensées se firent plus claires et elle tenta de se rhabiller. Alors tout fut fulgurant. La gifle violente que lui asséna Priscillia  la souffla et le coup de genoux dans le ventre la fit s’écrouler à genoux sur le sol  brillant.  Elle tenta de reprendre sa respiration, mais la douleur qui lui tenaillait les entrailles l’en empêcha. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Ces  femmes qui la caressaient et lui donnaient du plaisir et puis soudain cela...
Elle vit dans un halo diffus par ses larmes que Priscillia, dans un sourire, fouillait dans son minuscule sac à main qu’elle n’avait pas  aperçu jusqu’àlors. Elle en retira un objet métallique que la jeune femme sentit froid sur un de ses poignets que la rousse incendiaire ramenait dans son dos.
Elle prit conscience de tout cela au moment où un verre dans la salle du bar se brisa sur le carrelage entraînant un fou rire général. Ses pensées se firent plus claires et elle tenta de se rhabiller. Alors tout fut fulgurant. La gifle violente que lui asséna Priscillia  la souffla et le coup de genoux dans le ventre la fit s’écrouler à genoux sur le sol  brillant.  Elle tenta de reprendre sa respiration, mais la douleur qui lui tenaillait les entrailles l’en empêcha. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Ces  femmes qui la caressaient et lui donnaient du plaisir et puis soudain cela...
En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, elle e  trouvait entravée par des menottes, à genoux et la tête contre le sol que Priscillia lui obligeait à écraser.
    - “Arrêtez, par pitié, laissez-moi tranquille !”

Pour toute réponse elle reçut une claque violente sur les fesses qui la fit se cambrer. Une seconde vint la cueillir presque entre les cuisses. Priscillia déchira les bas avec frénésie et sadisme, enfonçant ses ongles acérés comme des rasoirs dans les chairs laiteuses de la jeune femme ligotée. Elle sentit aussi le tissu de sa jupe étroite se déchirer sous les mains de tortionnaire. Elle se retrouvait dans une pose humiliante en train de pleurer, la joue tuméfiée et les poignets sertis par des chaînes qui lui immobilisaient ses mains qu’elles sentaient s’engourdir.
    - “Et je n’ai pas encore payé ma consommation”, pensa Amélie stupidement, comme si cette pensée rationnelle pouvait la ramener dans une réalité qu’elle souhaitait à tout prix. Elle voulut supplier à nouveau mais n’eut comme réponse qu’une gifle encore plus violente que la première. Elle sentit le goût amer du sang dans sa bouche et mille fourmis escaladèrent sa joue brûlante.
    - “Tu peux venir”, lança jeune femme rousse à son amie qui n’en pouvait plus de saliver sur le sexe qui n’en finissait pas de se gonfler de désir. Myosotis la regarda et se redressa en prenant le phallus dans sa main ferme.
La pression fit souffrir son possesseur qui se crispa un instant. La peur venait de se figer dans son cerveau.
La jeune femme brune vêtue de cuir le toisa d’un regard de dominatrice.
    - “Je t’ai fait mal”, lui lança-t-elle, ironique.
Elle lécha l’homme sur sa bouche et ses joues où naissait une petite barbe de quelques jours.
Le quadragénaire se laissa faire un instant puis ouvrit les yeux et se rendit compte de ce qui se passait devant lui. Ses pupilles se rétrécirent et il dévisagea Myosotis et Priscillia. Son regard se posa sur Amélie, à terre et en larmes. Les cuisses laissaient perler des gouttes de sang là où l’avait griffée Priscillia. Il se raidit soudain et voulut repousser la jeune femme en face de lui. Myosotis s’en rendit compte et pressa brutalement la verge qu’elle pétrissait jusqu’à présent avec une certaine douceur. Un cri sortit de la bouche de l’homme qui se recroquevilla un instant. Il voulut réagir et gifler son agresseur, mais elle pressa encore plus fort provoquant de nouveau une plainte lamentable de sa victime. Elle l'entraîna vers Priscillia et Amélie en le tirant par le sexe. Stupide et paralysé il suivit la crainte au ventre.
    - “ Tu vas l’enculer, maintenant...”
    - “ Arrêtez ce petit jeu, je ne suis pas un violeur. De plus” gémit il, “dès que vous me lâcherez la verge, je vais réagir de manière qui va vous faire regretter cela.”
    - “ Ah, oui ”, interrogea mielleuse Myosotis..
De sous sa mini jupe en cuir, elle retira un couteau cran d'arrêt coincé dans son bas résille et l’appuya sur la gorge de l’homme qui se figea sous la piqûre de la terrible arme blanche. Elle était d’un acier bleu scintillant sous les néons et son manche était de nacre sertie sur la tranche de petites pierres vertes qui devaient être de petites émeraudes, ou du moins le laissait croire.
    - “Et bien, qu’attends-tu pour te rebeller maintenant que je te lâche”. Elle accompagna son geste à sa parole et laissa le sexe encore raide à sa liberté.
Voyant que son jouet ne bougeait pas, elle lui ordonna de venir se poster derrière Amélie, perdue dans une demie inconscience. Priscillia s’accroupit, lécha à son tour la verge qui se durcit rapidement et  la positionna devant l’orifice anal de la jeune femme entravée. Elle la frappa de nouveau, laissant des marques sur ses fesses. Myosotis se mit derrière l’homme et positionna sa lame sur la pomme d'Adam tremblante de sa proie. - “ Allez, enfonce, maintenant...”

Priscillia avait décalotté le gland et le gardait bien droit sur l’anus qui s’ouvrit sous l’assaut que venait de lui infliger son bourreau bien involontaire. Amélie hurla, mais la pression fut telle que la jeune fille ne la sentit que très peu de temps. Manifestement, son agresseur,  victime également, prenait maintenant un certain plaisir à la fouailler brutalement.
Amusées, leurs bourreaux lâchaient progressivement leurs étreintes car le plaisir semblaient poindre à l’horizon.  Le poignard effilé avait disparu de la gorge de l’homme et une ruade brusque aurait pu les éjecter. Il n’en fut rien. Le mouvement se fit plus souple, plus glissant, de la cyprine coulait des replis enfiévrés du sexe d’Amélie. Elle ne sanglotait plus. Bien qu’elle se sentit toujours humiliée et torturée, Priscillia la vit écarter doucement ses cuisses afin que le pieu de chair entre plus profondément.. Elle sentit les mains de son tortionnaire involontaire se poser sur sa croupe. Ses doigts s’enfonçaient avec douceur mais fermeté dans ses fesses pulpeuses et rougies par les coups.. Amélie ne sentait plus la douleur, Elle se surprit à regarder le ventre qui lui frappait durement les reins, puis la poitrine ruisselante que couvrait une chemise débraillée. Elle attarda ses yeux sur le visage et sentit dans son corps un spasme qu’elle ne connaissait que trop bien. Elle en eut peur tant la situation était étrange. Le gland repoussait ses chairs et elle encastrait maintenant elle même son anus dilaté sur celui-ci afin de happer et l’engloutir. Elle sentit la main de son amant chercher son sexe ruisselant et tâtonner de ses doigts agiles les alentours de son clitoris qu’elle semblait chercher. Une décharge électrique indiqua à la jeune femme qu’il l’avait trouvé. Une inondation de plaisir se répercuta dans son ventre amplifiée par son sexe envahit soudain d’une main agile. Amélie devenait une chatte languissante dont les reins quémandaient désormais ces bourrades amoureuses. Des râles de plaisir s’échappaient de la gorge de l’homme que couvraient ses feulements de plus en plus sonores.

Soudain l’orgasme déferla dans ses entrailles. Son anus s’ouvrit exagérément. Elle hurla son cri de plaisir que lui répercuta l’écho des toilettes. Plusieurs spasmes secouèrent ses fesses. Ses seins ballottaient sous les coups de hussard de son amoureux soudainement excité. Elle sentit son sperme couler partout à l’intérieur et à l’extérieur d’elle. Son cœur battait plus fort au rythme de ceux de son amant. Puis tout se calma, doucement, lentement.
Amélie surprise dévisagea les alentours. Il n’y avait plus personnes. Les deux chattes s’étaient évanouies dans l’air comme un parfum d’orchidée. La jeune fille sourit. Elle sentait à nouveau la tige de chair gonfler en elle. Elle murmura, sourit et pensa que ce soir la nuit serait agréable et qu'après tout, elle ne dormirait peut-être pas toute seule.

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