métro station Spleen

mademoiselle-the

Et je songe aux Ténèbres de tes Fleurs...




Avec plaisir je me replonge dedans,

Et tes mots m'esquissent un sourire... charmant.


« Charmant », d'après cet agité

qui, avec énergie, me harangue

depuis l'autre bout du wagon, de sa langue

creuse et insipide,

fade et stupide,

comparée à tes doux sonnets.


« Charmante mademoiselle »,

C'est encore lui qui m'interpelle,

Poésie du métro

Qui n'octroie aucun repos...


« Hé t'es jolie, réponds moi »

m'invective-t-il, aux abois,

et finissant de m'arracher à ton univers.

Je soupire. A bientôt, Baudelaire...  



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