Ode à ma Bretagne

Ghyslaine Bobillier

Au noroit qui balaie sa lande et ondule les genêts

Elle offre ses flancs altiers

L’océan essaie de retenir les marins inconscients

Dans un  tango impétueux et  fracassant

Les vagues s’enroulent, fracassant  les rochers

Et s’écument  sur le rivage complètement épuisées

Variant des bleus les plus intenses aux gris profonds et mutins

Capricieuse, elle change sans cesse  de  galurin

Et la pluie joue sa symphonie aux nuages paresseux

En attendant les rayons pâles d’un soleil capiteux

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