Plein de vide

narolf

Il fait froid une sorte de torpeur latente se dessine, les pages se rejoignent et le livre se ferme. Quelques miettes autour, une bouteille vide et un cendrier plein, le sourire du soir s'illumine derriere les stores. Les petits bouts se regroupent et s'agglutinent en vains monticules. Soubresauts et spasmes se succedent, un kaleidoscope monochrome en face,  faut rester calme, ça y est c'est parti,  les spirales tournent en rebondissant et ça fait peur, on ferme. Satisfait et appaisé il n'y a plus de temps on flotte, les fontaines ricanent et la bise embrasse, ravissante symbiose, mais qui est l'hote ? Les ramifications se rependent jusqu'à la fissure et on brule peut etre par manque de conscience,  peut importe il faut continuer.

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