"QUAND IL MENT"

Pascal Germanaud

QUAND IL MENT

 

 

L’est muet comme carpe

Au matin se levant

Heurte la contrescarpe

Et sourit, s’en allant

Bottes cirées, écharpe

Accroché au volant

Il s’en va comme Garp

Vers un monde vivant

 

Mon strié canasson

Mon zèbre à la maison

Monstre certainement

Tant il plaît quand il ment

 

L’est fou mais je m’en fous

J’aime son univers

Sans porte, sans verrou

Toute nue en hiver

En quatrième roue

De son carrosse en verre

Je nage dans le flou

Et remets le couvert

 

Mon strié canasson

Mon zèbre à la maison

Monstre certainement

Tant il plaît quand il ment

 

L’est beau comme un dimanche

Ou un lundi de Pâques

Plus d’un tour dans les manches

Et d’autres dans son sac

Un jour une avalanche

Du côté du Larzac

Le lendemain la Manche

A franchir en kayak

 

Mon strié canasson

Mon zèbre à la maison

Monstre certainement

Tant il plaît quand il ment

 

L’est loufoqu’, je m’en moque

Je respire son goût

Pour l’aventure en bloc

Son esprit, son bagou

Je l’aime comme un coq

De bruyère, un gourou

Car avec lui j’en croque

Du remède à courroux

 

Mon strié canasson

Mon zèbre à la maison

Monstre certainement

Tant il plaît quand il ment

 

L’est muet comme carpe

Au matin se levant

Heurte la contrescarpe

Et sourit, s’en allant

Bottes cirées, écharpe

Accroché au volant

Il s’en va comme Garp

Vers un monde vivant…

 

 

        Le 17/07/12.

                            Pascal GERMANAUD

 

 

 

 

 

 

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