Soumission

sixieme

Je ne veux pas les lire, mais je dois quand même. C'est mon devoir d'arabe. Je dois comprendre je dois savoir. Pourtant eux n'ont jamais mis un pied dans le jardin où poussent mes idées en secret.

Ces foutus intellectuels des cafés avec leurs airs de panards, 

aux pantalons marrons larges et bérets sales.  

Cheveux sales,  

moustaches sales. 

Vision sombre de l'avenir

Oh comme je m'y retrouve, 

On m'y inclus, on m'y dessine

je suis ce sabre dans leur havre de paix.  

Il faut être un quelqu'un qui vient d'un quelqu'un qui se pavane dans les mêmes rues que leurs grand papas faf.  

Et pourtant c'est moi le monstre qui habite leur sas.  

J'habille leur rêves et imaginaires,

j'orne leur ego surdimentionnel,

car regard sur moi inspire une tutelle,

d'une liberté individuelle, 

mon esprit libre et mon propre intellect...tue-t-elle?  

Ce sas, ils ne le franchissent jamais,  

révolte et franchise qu'en demi-phasé,  

car les choses pleines de vie sont punis dans leur château pavé, 

fortuit.

Ils ne vont pas plus loin que ce sas,  

car admettre requiert de voir son propre mirage,  

efforts bien ennuyeux pour l'esprit qui nage,  

dans de eaux douces, bien bien calmes.  

Ne Cherchent rien car détiennent tout savoir.  

Ne trouvent rien car naissance justifie tout travail.  

Je suis qu'une sale arabe. Une sauvage qui n'a pas sa place. Une arriérée avançant de trop de places.

  

Signaler ce texte