Vas-y François, grand fou que tu es !

Hier au soir, tout comme 165544521,256 de mes compatriotes, je fûtes scotché devant mon écran de TV.

Ce fut meilleur encore qu'une finale de coupe du monde. Debout sur mon canapé, une binouze dans une main et dans l'autre un 12 feuilles de plantes aromatiques issues de l'agriculture bio et équitable (je ne fais pas les choses à moitié, moi madame!), je hurlate à m'en distendre irrémédiablement les cordes vocales : "oh oui françois, vas-y ! tu es si bô ! bô comme un chorizo ! bô comme un pédalo !..." et ainsi de suite jusqu'à la fin de cette divine allocution, où, pantelant de sueur comme Katsumi après un gang-bang, je m'écroulâte sur le susdit canapé.

Merci encore, ô mon François, pour ta verve et ta truculence (et non pour ta verge et ta flatulence, ici on ne mange pas de ce pain là...), merci d'avoir soufflé dans les voiles de notre espoir chancelant le vent libérateur de ton enthousiasme cosmique.

Merci aussi d'avoir choisi pour ce faire le service public et non, comme le faisait ton misérable prédécesseur, chantre mesquin d'un capitalisme sans âme er ultra débridé, cette odieuse TF1 (en anglais prononcer "Ti aif ouane"), pour dispenser à nos enthousiastes oreilles ta douce et envoûtante mélopée. 

Merci pour tout, mon François.

D'ailleurs c'est un fait indéniable, ce matin déjà, la France va mieux.