Violaine

Lynn Behr T.

VIOLAINETon cœur bat à tout rompre, et tes poings se resserrent,Tu as peur, tu t’éveilles, en maudissant l’Enfer,Maudite cage où l’on t’a enfermée jadis,Aux parois de marbre sur lesquelles tu glisses.Dans un coin de ton lit, tu vois des mains avidesDe ton corps plein d’effroi, de tes souvenirs  vides,Un baiser bien trop chaud, une poigne trop forte,Un relent d’amertume, un fouet pour la morte.Tu sens un souffle chaud, près de tes yeux blafards,Et le long de ton corps, un sanglot de cafard,Qui semble te dire qu’il veut prendre ton âme,Comme un vulgaire jouet, ô perfide Paname.Tu revois un regard, trop brutal dans ses yeux,Une si grande envie d’Amour auprès des Dieux,Et tu sens, sous tes doigts, des organes rebellesQui te répètent mille fois que tu es belle.Mais tu ne comprends pas pourquoi il t’a fait ça,Ô tu n’as rien fait pour mériter ça, crois-moi,C’est la vie, petite, qui se joue de l’amour,Et surtout ne crois pas à ses mauvais détours.Moi je t’aime, et je veux, malgré tous tes silences,Ces instants de mépris, toutes ces indécences,Je voudrais que tu voies la Vie comme un cadeau,Et si je n’y crois plus, goûte-la comme il faut.

VIOLAINE

Ton cœur bat à tout rompre, et tes poings se resserrent,
Tu as peur, tu t’éveilles, en maudissant l’Enfer,
Maudite cage où l’on t’a enfermée jadis,
Aux parois de marbre sur lesquelles tu glisses.

Dans un coin de ton lit, tu vois des mains avides
De ton corps plein d’effroi, de tes souvenirs  vides,
Un baiser bien trop chaud, une poigne trop forte,
Un relent d’amertume, un fouet pour la morte.

Tu sens un souffle chaud, près de tes yeux blafards,
Et le long de ton corps, un sanglot de cafard,
Qui semble te dire qu’il veut prendre ton âme,
Comme un vulgaire jouet, ô perfide Paname.

Tu revois un regard, trop brutal dans ses yeux,
Une si grande envie d’Amour auprès des Dieux,
Et tu sens, sous tes doigts, des organes rebelles
Qui te répètent mille fois que tu es belle.

Mais tu ne comprends pas pourquoi il t’a fait ça,
Ô tu n’as rien fait pour mériter ça, crois-moi,
C’est la vie, petite, qui se joue de l’amour,
Et surtout ne crois pas à ses mauvais détours.

Moi je t’aime, et je veux, malgré tous tes silences,
Ces instants de mépris, toutes ces indécences,
Je voudrais que tu voies la Vie comme un cadeau,
Et si je n’y crois plus, goûte-la comme il faut.

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