Vivement le printemps

Frédéric Cogno

Acrostiche

Le printemps se languit de quelques rimes d'or,

A l'adret, il attend une jolie promesse...

Énamourée d'azur avant même l'aurore,

Tremblante de rosée et de lunes d'ivresse,

Insouciante et légère, invitant les frissons,

Titubante parfois, quand la brise clochette,

Infante à peine éclose enlacée de rayons,

A l'abri des grands froids et des folles tempêtes;



Sertie de petits grains saupoudrés de safran,

Teintée d'un mauve clair, nouée de firmaments,

Ajourée de plis blancs et de roses douceurs,

Nimbée d'un ange blond caressant les émaux,

Zeste de froufrou frais fardant le fil de l'eau,

Irisée d'un parfum qui nous rend âme sœur;

On connaît ta venue, gracieuse à coup sûr,

Nul n'en sait un peu plus, mais avec un cœur pur,

Il est fort possible que tu sois une fleur.



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