YL5 rencontre CHOEUR

Langue Française

Hélés par les cloches, à l’unisson vers le ciel, cent voix en l’air de gosses bêlent a capela, sous les ordres de leur maître, la mâle gamme d’antiques cantiques, dans l’édifice et à l’office de leur père en habit qui n’est pourtant pas le leur.

Tel un réveil, près du chevet de la religieuse halle tôt verdie, dès mâtines, les enfants face à l’armée rouge font résonner en mesure leurs canons.

D’après les chroniqueurs, le mot chœur nous vient du latin chorus, qui provient lui-même en procession du grec khoros, désignant à l’origine dans le cadre de la tragédie antique, un groupe marchant ou dansant en cadence, dont le plus célèbre restera à jamais dans le cœur du public de la baignoire celui des Klhodettes.

Le chœur est aussi l’espace de l’hôtel de Jésus, où les sons y sont.   

Douces sont les basses et hauts sont les chœurs sans hoquets, aux chorales dont on opéra les pubères, et où leurs corps y faisaient de fidèles castrats.

Par chœur, Il faut aussi entendre un groupe de personnages présentant une véritable collection de timbres.

Parfois on s’y accroche quand bien fait, le ténor ment comme dans le chœur de Lyon.

Maintenant au-delà du sacré, on parle de groupe unanime ou harmonieux, apte à répondre, à répéter, à revendiquer et à réclamer.

Citons les plus connus : ceux des vainqueurs, des speakers, des pétanqueurs, des rockers, et des remorqueurs.

On signale que passé au shaker avec une liqueur, on Ie choure.

Ah, j’oubliais la citation du jour, celle-ci est du chantre Michel Audiard (1920-1985) :
“Écoute, j'ai été enfant de chœur, militant socialiste, et bistrot. C'est dire si j'en ai entendu des conneries... ».


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