Parlons du temps puisque nous n'avons rien à nous dire.

laura-sg

Ras la coquille le ciel. Tu crachouilles lamentablement, comme une vieille retraitée en sueur dans un aussi vieux cinéma, qui abuserait de son brumisateur et en ferait profiter ses voisins de derrière.
Alors sois gentil le ciel, remballe tes miasmes et va-t'en bruiner sur une costa bien loin d'ici. Et dépêche-toi un peu, on débronze à vue d’œil.

Ou alors assume tes dérèglements hormono-climatiques et balance-nous de la bourrasque à décorner les cocus, une pluie grêlée qui ferait chialer tous les tuning-men du parking de Super U, une tornade toulousaine (entre voisins pas de traitement de faveur, ça fait longtemps qu'on n'est pas passé au JT), un truc qui permette de vraiment bien se plaindre, pendant minimum 3 jours et d'alimenter une vraie conversation d'au moins 54 secondes avec la boulangère !

Et puis, on aurait des choses à raconter aux générations futures, des titres de journaux ravageurs ("Il n'y aura pas de jour d'après"), on avancerait plus sereinement vers le 21 décembre !

Quoi qu'il en soit, il est grand temps de choisir ton camp. Bordel.

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